Les cours en ligne, les Massive Open Online Courses (MOOCs), seront-il le salut des familles ?
Après tout, si une lorgnette a deux bouts, c’est pour que certains regardent par le petit ; j’assume !
Il est probable que la future bulle financière qui explosera, aux USA sera celle constituée par les crédits consentis aux étudiants pour financer leurs études, qu’ils remboursent pendant des années grâce aux salaires mirobolants obtenus.
Sauf que, la grande mutation advenant, ils ont aujourd’hui bien du mal
Et, chez nous, les écoles de commerces, et d’autres, sont entrées dans un jeu dit d’excellence qui induit que les étudiants, au gré des concours vont étudier loin de leur région d’origine pour un coût important, toujours plus important.
Et cela induit une aide lourde des familles, si elles le peuvent, et un endettement préoccupant car les vents sont mauvais.
Dans Challenges, Philippe Gattet dit :
" En fait, pour soutenir des stratégies de croissance ambitieuses, les écoles augmentent les frais de scolarité (8.000 euros en moyenne par an) ainsi que leurs effectifs via un élargissement de leur offre de formation (Bachelors, PhD…). La course effrénée à la taille, l’explosion des budgets, l’envolée des salaires du corps professoral sont autant de signaux qui annoncent l’entrée du secteur dans une spirale infernale. Une spirale infernale qui a toutes les caractéristiques
d’une bulle sur le point d’éclater… Avec la recrudescence du chômage et les pressions à la baisse des salaires à l’embauche chez les jeunes, le dogme de l’emploi garanti à la sortie d’école de commerce est remis en cause.
Alors, peut-être les MOOCs, ces enseignements en ligne, parfois gratuits qui se multiplient, conduiront à une réflexion saine sur les excès d’un système devenu irréfléchi.
Peut-être même qu’avec une bonne imprimante 3 D, on pourra imprimer un prof personnel pour trois fois rien.