L'adage est vieux, mais toujours intemporel: les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Il est surprenant de voir combien nos clients sont toujours prêts à écouter des conseils leur permettant de se passer de nos prestations, ce qui se comprend, mais est catastrophique quand le conseil est donné par une personne incompétente en procédure.
Du vague greffier qui explique à une personne assignée en expulsion que le délai de comparution de deux mois n'ayant pas été respecté, il n'a pas besoin de prendre un avocat.
Sauf que le délai, s'agissant d'une problématique liée à l'insuffisance d'occupation tirée de la loi du 1 septembre 1948 est inapplicable.
Un mort à l'audience!
De ce salarié de la banque de France qui va dire que la procédure étant écrite devant le Tribunal de grande instance, il suffit d'écrire.
Sauf que la représentation par ministère d'avocat est obligatoire et que l'écrit en question ne sera pas pris en compte.
Un mort à l'audience!
Est-ce si difficile d'accepter l'hypothèse que le métier d'avocat a une utilité et que chacun ferait bien de garder ses cochons à soi?